Francesca Sterckx

Qu’avez-vous appris avec eux (employeurs précédents) ?

"Qu’une cuisine classique n’est pas nécessairement triste et poussiéreuse mais a parfois plus à offrir que certaines sortes de conceptions culinaires et de plats contemporains."

Sur lequel de vos maîtres votre cuisine repose-t-elle le plus ?

"Je dirais une alternance des deux."

Comment votre cuisine a-t-elle évolué depuis ? Quel est votre style culinaire aujourd’hui ?

"C’est là une question difficile. Je crois que me situe encore sur la ligne de mes débuts. Il s’agit d’une cuisine encore assez classique mais présentée de manière sans doute un peu moins grandiloquente qu’on ne le faisait à l’époque."

Quels sont vos produits préférés et pourquoi ?

"En dehors des abats que je travaille souvent, j’aime aussi un beau morceau de poisson. Joliment cuit de manière savoureuse sans trop de travestissement, avec une sauce au beurre et des légumes de saison. Ceci aussi bien pour le manger moi-même que pour le servir dans mon établissement."

Quel est votre passion ? Comment occupez-vous vos loisirs ?

"Le sport. Je suis très sportif et, entre autres, je vais courir, nager, pédaler et marcher. Et tout cela, malgré mon boulot, je le pratique en moyenne 4 à 5 fois par semaine. Je dois libérer des plages dans mon planning pour ce faire, mais cela m’apporte beaucoup. Je n’ai pas particulièrement une mentalité de compétitrice mais relever un défi de temps en temps ne m’effraye pas. Ainsi, l’année dernière, j’ai participé à la « Marche de la Mort », d’une distance de 100 km !"

Quelles sont vos préoccupations personnelles ?

"Travailler dur et être à la tête d’une entreprise qui tourne bien – et continue à bien tourner ! – tout en pouvant néanmoins jouir de mes moments de loisirs."

Quels sont les chefs que vous respectez et que vous considérez comme des modèles ?

"Johan Schroven, Ferdy Debecker en Johan Segers. Tous les trois sont à la tête d’une affaire qui mérite le respect. Si je ne disposais déjà que de la moitié de leur science, je serais déjà extrêmement satisfait. En outre, ils sont tous les trois très impliqués dans leur famille, de la même manière que je voudrais l’être. Ils font tout pour leurs enfants et entretiennent d’excellents rapports avec eux. Ce qui dans notre secteur n’est pas facile, en raison des longues journées de travail et des horaires compliqués. On voit moins ses enfants grandir où à tout le moins différemment que les autres gens ne le peuvent. Pour l’heure, je n’ai pas encore de famille mais si cela devait arriver, j’espère bien que je m’en sortirais comme ces trois chefs."

Pourquoi avoir voulu adhérer aux Young Masters ?

"Pour commencer, il s’agit pour moi d’un honneur de pouvoir en faire partie. Les grandes différences de styles de chacun rendent la chose très intéressante. O rencontre des gens dont on sait en fit peu de choses mais il y souvent une belle histoire derrière. C’est ce dont je me suis rendu compte à l’occasion des premiers shooting photos."

Percevez-vous des différences entre la nouvelle génération de jeunes chefs et les plus anciens ? 

"Bof… pas vraiment. Je pense qu’à chaque âge, chaque type de cuisine ou de restaurant peuvent se trouver."